Vu d'Asie: la gestion française de la crise sanitaire
Il serait pourtant relativement facile de prendre conscience de la fausse route dans laquelle le gouvernement et son maître européen ont engagé le pays ! Nul besoin de doctorat en médecine ou de prix Nobel pour observer ce qui se passe ailleurs et en tirer des leçons !
La plupart des pays d’Asie ont réussi à maîtriser la pandémie, à limiter le nombre de victimes, et à reprendre une vie quasi-normale depuis plusieurs mois. Pourquoi ?
Au Vietnam, lorsqu’un foyer infectieux est détecté, il est immédiatement isolé et traité. Le fil de propagation du virus est systématiquement remonté et l’ensemble des personnes concernées, jusqu’au niveau 4, sont confinées. Au plus fort de la crise, au printemps dernier, outre la fermeture immédiate des frontières, le confinement général était compartimenté, par province, par commune, par quartier, par rue, par maison. Résultat, il n’a fallu que trois mois pour avoir la situation sanitaire du pays en mains et sous contrôle permanent !
En outre, le traitement des malades a été assuré dans les meilleures conditions, avec les médicaments existants, sans considération aucune des caprices de Big Pharma. Et les résultats furent exceptionnels !
Or, un constat s’est imposé aux autorités du pays : tous les cas survenus depuis lors, ici ou là, ont été des cas « importés » lors d’ouvertures ponctuelles de certaines frontières, notamment lors de rapatriements !
Il suffit de prendre la peine de comparer cette politique sanitaire cohérente avec celle qui est conduite en France pour comprendre pourquoi le pays de Pasteur se trouve dans la situation déplorable qui est la sienne ! Mais au-delà, encore faut-il aussi s’interroger sur les motivations réelles d’un tel fiasco, à l’aulne des mensonges et des contradictions qui ont accompagné ces dérives, et continuent de le faire…
Daniel P. Soum, Journaliste et Rédacteur-en-chef retraité de la presse écrite et audiovisuelle luxembourgeoise.