Orban: "Le PPE est enfin devenu une annexe de la gauche européenne"
Le Fidesz a quitté le groupe du Parti populaire européen au Parlement européen. Il a refusé d'accepter que les droits des membres du Parlement européen - et donc les droits des électeurs hongrois - soient limités par une modification des statuts du Groupe.
Alors que nous ici en Hongrie - et d'autres dirigeants de leur propre pays - menons littéralement une lutte à mort contre le coronavirus, le PPE se livre à des jeux de pouvoir au sein de la bulle des bureaucrates à Bruxelles. C'est inacceptable.
Notre sortie du Groupe ouvre également une nouvelle perspective dans la politique européenne. Il est bien connu que nous, Hongrois, voulions ramener le PPE - qui est en retrait continu, abandonnant ses valeurs politiques, comme s'il était un dirigeable qui coulait - à son ancienne position de première force intellectuelle et politique de l'Europe. Nous voulions en faire une formation de droite large, forte et démocratique, qui pourrait rassembler les partis démocrates-chrétiens, centristes, conservateurs et traditionnels et leurs électeurs dans une grande maison politique commune.
Hier, cette opportunité s'est envolée. Le PPE est enfin devenu une annexe de la gauche européenne. Sur les questions de migration, de valeurs familiales et de souveraineté nationale - en d'autres termes, les grands enjeux de notre époque - il n'y a plus de différence entre le PPE et la gauche européenne. Il y a de bonnes raisons pour que les partis de la gauche européenne et leurs dirigeants allument des feux de joie pour célébrer: ils ont augmenté leur nombre avec l'ajout d'un autre parti.
Notre tâche est claire. Maintenant - sans le PPE - nous devons construire une droite démocratique européenne qui offre un foyer aux citoyens européens qui ne veulent pas de migrants, qui ne veulent pas de multiculturalisme, qui ne sont pas atteints de la folie LGBTQ, qui défendent les traditions chrétiennes de l'Europe, qui respectent la souveraineté des nations, et qui voient leurs nations non pas comme faisant partie de leur passé, mais comme faisant partie de leur avenir.
Le moment est venu. Vive la droite démocratique! Fortes Fortuna adiuvat!
Budapest, le 4 mars 2021