France pays du mensonge.
Bien sûr que cette relation est logiquement et quasiment rompue et pour cause. Le mensonge autrefois rare mais tenace et circonstancié est dorénavant érigé en théorème fondateur de toute justification politique sous l’ère Macron Ier. Il est vrai que les circonstances se sont prêtées à ce jeu nauséabond et reconnaissons le, nécessaire et bien utile afin de masquer l’incurie et l’incompétence de nos gouvernants. Mais quand même, ils ont fait preuve d’une rare constance et régularité dans son application. En y ajoutant une certaine finesse et un cynisme, ils ont travaillé le sujet avec une abnégation et une fidélité rares.
Les gilets jaunes ont été un formidable laboratoire où les expérimentations dans la manipulation a atteint les sommets. La phase de test et l’expérimentation sur l’homme ayant été concluantes, la crise sanitaire est venue faire la preuve de leur savoir faire scientifique en la matière. En grandeur nature et sur la population entière, les progrès conséquents de nos ministres encadrés par un Président de la République en chef de guerre incontestable ont consacré la pratique de ce postulat comme intimement consubstantiel à toutes leurs déclarations publiques, leurs solutions et leurs intentions. Ce Président qui n’a en rien démontré ses fameuses capacités exceptionnelles d’administrateur, fondateur, réformateur, grand sauveur du peuple reconnaissant a par contre inondé de ses contradictions tout au long de la gestion de cette crise, par ses déclarations qui au temps des réseaux sociaux lesquels ont une mémoire d’éléphant, permettent de mettre en avant ses propos rapidement contredits par les faits et pourtant ânonnés avec aplomb et assurance tranquille.
La préparation du pays à la pandémie, les masques, les tests, les respirateurs, les chiffres alarmistes et anxiogènes, la baisse du nombre de lits de réanimation, les protocoles de soins peu onéreux, les fermetures de frontières soit disant inutiles, la campagne vaccinale sont des sujets où le chef de l’état peut être pris en flagrant délit de mensonges sous couvert de morgue et de prétention hors norme.
Examiner ses interventions est un jeu facile avec internet et on se glace d’effroi devant une telle litanie de contre vérités, d’approximations et de calculs savamment distillés pour tromper la plèbe.
Et pour quels résultats ? Car oui bien sûr, il serait pardonné le bougre si l’efficacité de ses mesures s’était rapidement et sans conteste avérée positive ou si nous avions pu continuer de jouir de quelques libertés, nous sommes des latins ! Mais là réside le nœud du problème. Outre les légitimes soupçons de corruption entre l’élite, la gouvernance et big Pharma, rien ne peut affirmer, bien au contraire que ces différentes solutions erratiques, moyenâgeuses et follement liberticides ont freiné, éliminé ou éradiqué ce fameux virus. Les motivations semblent être toute autre mais pour l’instant nous sommes condamnés à subir en attendant de plus sérieuses investigations…
En masquant leur incompétence, ils ont confiné leur lucidité au placard. Mais nous ne sommes pas encore vaccinés de leurs mensonges. En tout cas, pas moi !
CASSIAU-HAURIE Laurent est Commandant de Police en retraite, auteur de : LA POLICE M’A TUÉ, FLIC ET GILET JAUNE et J’ACCUSE.