Battre les progressistes en 2022: le programme
Les abstentionnistes
« Non seulement les gars ils nous escroquent mais en plus tu veux que je leurs donne ma voix ?». « Qu’ils se démerdent entre eux ». « Rien à foutre », « rien à battre ». Ce joli florilège de réponses d’abstentionnistes me semble bien plus éclairant que toutes les analyses que j’ai entendues depuis un mois sur les raisons de l’abstention. Pour ceux qui mépriseraient ces réactions car trop populistes, complotistes, vulgaires, en somme trop populaires, je citerais le professeur David Engels qui déclarait dans nos pages : « Cessez d’espérer en votre État et ses institutions: ils ne sont plus les vôtres et ne méritent plus votre allégeance. Le contrat de confiance a été brisé à de si multiples reprises que désormais, votre but ne devrait plus être de participer à une énième réforme, mais à prendre votre destin en main. Constituez votre propre société civile afin de pouvoir tenter, quand le temps sera propice, de reconquérir le pouvoir et de créer de nouvelles institutions à l’image des valeurs et de l’histoire qui sont les nôtres. ». Si tant de Français parlent désormais de nomenklatura c’est bien qu’ils estiment qu’il n’existe plus qu’un parti, celui de l’Etat; Etat qui n’est plus le leur, qui a été entièrement privatisé par les progressistes. D’ailleurs la majorité de ceux qui continuent à voter dépendent de l’Etat : retraités, fonctionnaires et assimilés (militants d’ONG, salariés du parapublic) et chef d’entreprises car leur avenir dépend de ses décisions et prodigalités. Alors que les employés, ouvriers et jeunes, qui n’en attendent plus rien, désertent les bureaux de vote.
L’électorat zombi
A cela se surajoute l’influence de la propagande progressiste sur le vote pour le parti de l’Etat. Les médias valorisent ce vote progressiste pour le parti de l’Etat, en insistant sur le fait qu’il est celui des cadres, des diplômés citadins, par opposition à la France des gueux, des lépreux, des alcooliques qui vote populiste. Mais en fait, quand on y regarde de plus près, ceux qui votent progressiste, pour le parti de l’Etat, sont ceux qui sont les plus conditionnés par la propagande progressiste. De la naissance à la mort on les dresse à coup d’idéologie progressiste, à aboyer à la moindre incartade au politiquement correct: de l’école, en passant par l’université, au travail dans les grands groupes, dans les ONG et dans leur habitat : les villes où la pression sociale est tellement forte qu’il est très difficile d’avoir une pensée dissidente. Vous ajoutez à cette armée de clones citadins certifiés conformes par l'éducation nationale, les « boomers » (les +60 ans qui sont ceux qui votent le plus) qui ont eu le cerveau endommagé par le LSD ou le communisme et qui ne s’informent que via le journal de 20h et la presse papier et vous aurez ce que j’appelle l’électorat zombi. Vous aurez beau démontrer à un électeur zombi que 2+2=4, si la propagande progressiste dit que cela fait 5, il dira 5. Même s’il s’érode, l’électorat zombi ne trahi jamais, il se mobilise toujours pour voter pour le candidat de la nomenklatura : Macron, Hidalgo, Hollande, Muselier et autre Bertrand. Rappelez-vous en 2017 de la grande hallucination collective qui s’est emparée de notre pays. Ces millions de zombis adorateurs de Macron, qui étaient prêts à vous manger tout cru si vous refusiez d’adorer leur nouveau dieu, ils ne faisaient que répéter en boucle, les slogans appris par les médias. Ces gens, qui étaient soi-disant la crème de la population, étaient incapable d’expliquer concrètement pourquoi ils soutenaient Macron et refusaient tout débat. Pour 2022 il faut considérer cet électorat zombi comme perdu. Il faut mobiliser les abstentionnistes des régionales et pour cela offrir un programme proposant la réorientation massive des budgets de l’Etat destinés à l’endoctrinement et l’entretien de l’électorat zombi à la France périphérique. Proposer d’assécher financièrement la nomenklatura, pour étancher les abstentionnistes jusqu’à plus soif est la seule façon de gagner en 2022 et balayer les progressistes pour longtemps.
250 milliards €
Concrètement il est possible de rendre 250 milliards d’euros aux Français sans aucune augmentation d’impôt, ce transfert permettra même d’augmenter la compétitivité de la France, baisser drastiquement le chômage et les dépenses, tout en réduisant l’empreinte progressiste sur la société. Comment ? En arrêtant de balancer de l’argent public à des médias qui appartiennent à des milliardaires alors qu’ils sont leur outil d’influence. En arrêtant de verser des milliards aux médias publics et show-biz qui n’arrêtent pas de cracher sur les Français périphériques et notre pays. En arrêtant d’arroser de plusieurs dizaines de milliards des ONG dont 95% des Français ne profiteront jamais. En arrêtant le jeux pervers de déversement de dizaines de milliards d’aides aux entreprises pour éviter qu’elles meurent des impôts et réglementations que l’état leurs impose. En supprimant les postes du public qui sont en charge de toutes ces gabegies et doivent représenter dans les 500 000 personnes. En arrêtant de subventionner le clientélisme des élus via les collectivités territoriales, les syndicats et les partis.
500 €/mois/enfant & un IS à 15%
Avec ces 250 milliards € l’on pourra verser 500 €/mois/enfant, plus 500 € par mois aux mères seules. Abaisser les charges sociales pour une augmentation forfaitaire de 200 €/mois pour le salarié et 200 €/mois de baisse forfaitaire pour l’employeur. Fusionner tous les impôts et taxes sur les sociétés en un impôt unique sur les sociétés de 15%. Cet impôt unique sur les sociétés permettra de décharger considérablement nos chefs d’entreprise. Cet allégement administratif augmentera la compétitivité des sociétés et la santé de nos finances publiques. Cette dernière mesure sera très impactante, elle permettra notamment de faire de la France le 1er centre nearshore d’Europe (regroupement des tâches répétitives des sièges sociaux, très consommateurs de jeunes ayant des diplômes universitaires inutiles et des personnes travaillant dans l’administration d’Etat). Avec une augmentation du pouvoir d’achat d’en moyenne 1250 €/mois/famille, la promesse d’arrêter l’immigration, de rétablir une France forte et donc leur fierté, les abstentionnistes se déplaceront en masse pour un tel programme. Surtout que ces mesures vont faire hurler à la mort toute la nomenklatura. Et plus elle beuglera pour ses privilèges et plus les abstentionnistes se mobiliseront en masse pour voter pour ce programme.
Casser le bulldozer progressiste
Pour casser le bulldozer progressiste et donc la nomenklatura, il faudra aussi supprimer l’échelon régional et rationaliser drastiquement les collectivités territoriales en les organisant comme la ville de Paris, avec des maires d’arrondissement élisant un président de département exerçant les compétences à la fois de la commune, du département et d’une partie de la région. Cette dernière mesure devrait aussi soulever l’indignation de tous les notables, ce qui mobilisera encore plus les abstentionnistes. Surtout qu’il s’agira de mettre fin à un système clientéliste, limite mafieux, pour augmenter les revenus des familles. Il faudra enfin réserver, sans exception, tous les emplois publics hors militaires, policiers et personnels de santé, aux personnes de plus de 50 ans. Cette mesure d’accès universel à l’emploi public pour tous les Français résoudra en grande partie les problèmes de chômage des Séniors, baissera les déficits publics et changera complétement le visage du secteur public. Les enseignants et les juges seront des personnes qui auront eu une longue expérience professionnelle dans le privé et ne seront plus constitués à 80% de gauchistes anticapitalistes ou progressistes.
Les élites patriotes sont-elles prêtes ?
Cette méthode a marché en Pologne et en Hongrie, elle a permis une croissance de l’économie sans égale, d’augmenter le pouvoir d’achat comme jamais, de réduire l’empreinte progressiste considérablement et d’être reconduit à chaque élection. Mais pour cela il va falloir que les élites patriotes françaises cessent de vouloir le beurre et l’argent du beurre : dénoncer le déclin de la France tout en continuant à se délecter des plaisirs du système actuel en place.