Le vaccin, c'est de l'amour
Ils sont persuadés d’être les maillons, non seulement de la grande lutte contre la pandémie, mais aussi des hérauts de la Bonne Nouvelle du Christ, conviction qui malheureusement ne tient pas face à de multiples objections pragmatiques, mais ce n’est pas grave. Si le Pape François l'a dit, et que Macron l'a fait, c’est que c’est forcément vrai !
Que le vaccin soit toujours en phase expérimentale n’est rien selon eux, au regard de l’immense œuvre altruiste qu’ils croient servir, en s’exposant eux-mêmes et en exposant leurs enfants, sans avoir la moindre idée de l’impact sur leur santé à moyen et long terme.
On imagine déjà les reprises de cette parodie évangélique : « Vaccinez-vous les uns les autres comme je vous ai vaccinés », « Si vous demeurez en mon vaccin, vous porterez beaucoup de fruits », « Celui qui vient au vaccin par moi aura la vie (presque) éternelle », « Lavez-vous les mains les uns les autres », etc.
En ce qui nous concerne, nous voyons mal comment il est possible d’être persuadé d’être des « apôtres » simplement après avoir cédé à la pression, à la peur, à la menace de toutes sortes de restrictions. Ce n’est certainement pas le Paradis de Dieu.
Mais ce qui est plus grave est la naissance de cette nouvelle « religion » qui mélange les aspects sanitaires et les aspects spirituels. Parce que l’envers du décor est que les nouveaux prosélytes sont aussi capables de se transformer en prophètes du malheur contre tous ceux qui n’entreraient pas dans cette belle et grande religion d’amour sanitaire partagé.
Vous avez le malheur de ne pas partager cette foi ? Vous devez être combattu. Par tous les moyens. Par l’intimidation, la moquerie, par la pression morale et psychologique, par la dépréciation de votre personne.
L’amour alors se pare de drôles de « vertus », qui ne sont pas précisément celles de l’épitre à la charité de Saint Paul. Mais soyez rassurés, c’est bien de l’amour !
Un amour nouvelle version, taillé à la mesure de la politique sanitaire : oppressif, perverti et finalement, antinomique de l’amour évangélique, qui, par principe, rend libre et respecte la liberté d’autrui.
Alors s’il faut tourner le dos à un amour transformé en « agent marketing » au service de labos, d’Etats corrompus et de leur course au pouvoir, nous le faisons sans l’ombre d’un regret.
Que sont d’ailleurs les 900 décès répertoriés par la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) suite à l’injection du vaccin ? Une paille dans l’immense route collective vers le Salut offert à tous, sauf aux non vaccinés.
Sabine Faivre