Une rencontre passée un peu inaperçue dans les médias français.

Un rendez-vous, au cours duquel les deux hommes ont pu confronter, leur point de vue sur l'Union européenne et l'état de droit.

À deux mois de la Présidence française de l'Union européenne, les deux chefs d'état ont convenu de la nécessité d'une Union forte, mais avec des nations libres et égales.

Les deux hommes ont également parlé de la crise avec la Biélorussie et notamment des migrants à la frontière polonaise. Discussion durant laquelle le Président Macron a proposé une aide française. Ce à quoi le Président Duda a répondu que cela, serait bienvenu et qu'une matérielle ne serai pas de refus, car il se sentait un peu seul dans cette affaire. 

Le Président Duda n'a pas manqué de rappeler à son homologue français, que la Pologne remplie son devoir de protection de la frontière de l'Union européenne. 

Par la suite, les deux Présidents ont évoqué les partenariats franco-polonais et surtout en matière énergétique. Le Président Andrzej Duda a rassuré le Président Emmanuel Macron en lui spécifiant que l'énergie nucléaire française restait une priorité du gouvernement polonais. 

Invité du 20 heure de la chaîne publique polonaise TVP,  le Président Andrzej Duda a déclaré que vouloir passer la toute la Pologne aux énergies vertes, était irréaliste. Il a expliqué que le nucléaire restait une énergie bas carbone, cela permettrait d'être plus efficace dans la lutte contre le changement climatique.

Il a mentionné le fait que, la France restait un partenaire de premier plan et qu'il comptait sincèrement sur le savoir faire français dans le domaine de l'énergie nucléaire, qui est selon lui un des meilleurs au monde.

Le Président polonais, c'est dit satisfait de sa visite à Paris. Une visite, où ils ont défendu fermement, mais courtoisement leur vision de l'Union européenne. 

Le Président Andrzej Duda rappelle que c'est leur troisième rencontre en moins de six mois. Et qu'il apprécie le réchauffement de leur relation. 

Emmanuel Macron, se laisserait-il séduire par le conservatisme varsovien ? À voir ! 

Florian Marek, chroniqueur Tysol.