Izabela ou la manipulation des médias pro-IVG
Ils mettent en cause la législation polonaise et la décision du Tribunal constitutionnel polonais sur l'avortement.
Ils relayent, les mensonges de la gauche et de l'extrême gauche polonaises qui sont pro-avortements.
Quand en est-il vraiment ?
Le 20 septembre dernier Izabela enceinte d'un enfant avec une malformation se présente à l'hôpital de Pszczyna suite à la perte de ses eaux au cours de la 22ème semaine.
Elle est alors prise en charge par les médecins de l'hôpital.
Au cours de son hospitalisation, la pauvre jeune femme décède d'un choc septique.
Cette triste nouvelle fait les choux gras des médias progressistes polonais.
Le mercredi 3 novembre, la chaîne TVN (chaîne anti gouvernement) diffuse dans son émission "Uwaga" (Attention) un reportage voyeuriste qui montre une conversation sms entre Izabela et sa mère.
Une conversation, qui montre que sa prise en charge par les médecins, a été plus que sommaire et que les médecins se sont réfugiés derrière la décision du Tribunal constitutionnel, pour ne pas lui prodiguer les soins dont elle avait besoin, la mettant de fait en danger de mort.
Les médecins et les soignants de l'hôpital savaient le risque de septicémie qu'Izabela encourrait.
Le tout avec une interprétation biaisé et partisane, oubliant de faire mention qu'un des membres de l'équipe médicale qui a reçu Izabela est un militant anti gouvernement.
Un reportage dont la gauche et l'extrême gauche polonaises s'emparent de l'histoire dans le but de l'instrumentaliser, afin de lancer une énième campagne contre le gouvernement polonais.
Le mouvement "Ani jednej więcej" (pas une de plus) est lancée.
Nos collègues de Tysol en Pologne rapportent, que les manifestations de cette semaine orchestrées, par des mouvements d'opposition aux gouvernement polonais ne sont pas si nombreuses qu'on veut bien nous le faire croire en France. Et que la manifestation de Varsovie a laissé derrière elle des dégâts matériels dans la ville.
La psychologue et militante pro vie Magdalena Korzekwa-Kaliszuk a déclaré à la radio polonaise Radio Maryja : "Les faits sont tels que la décision du Tribunal constitutionnel n'a rien à voir avec la mort d'une femme de 30 ans à Pszczyna."
La décision du Tribunal constitutionnel polonais du 22 octobre 2020, déclare que l'avortement pour des motifs de malformations congénitales ou de maladie héréditaire est anticonstitutionnel, car cela représente une discrimination et une rupture d'égalité, voire une pratique eugénique.
Et la loi polonaise prévoit que, l'on puisse avorter si il y a un risque mortel pour la mère.
L'avocat de la famille d'Izabela dénonce un "drame, car les médecins ont attendu la mort du fœtus". C'est la cause du choc septique qui a emporté Izabela.
Ce n'est donc pas la loi polonaise sur l'avortement qui est en cause, mais l'inaction des médecins.
C'est ce que rapporte le président de la fondation conservatrice Ordo Iuris, Jerzy Kwaśniewski, "même le représentant de la famille pointe une « erreur médicale » et déplore l'absence d'action médicale appropriée, alors que la loi exige de sauver la vie de la patiente".
Le site de la chaîne d'information TVP info, nous informe, que le Ministre de la santé polonais Adam Niedzielski a déclaré, que les médecins ne peuvent pas se cacher derrière la décision du Tribunal constitutionnel.
Une enquête concernant, le cas d'Izabela est ouverte par le parquet de Katowice. Le 7 octobre, l'instruction a repris avec l'ensemble des éléments, rappelle Agnieszka Wichary porte-parole du parquet de Katowice.
Un drame, qui aurait pu être évité si les médecins avaient pris la décision d'avorter Izabela sachant le risque pour sa vie, des médecins qui en se défilant ont fait entorse au serment d'Hypocrates et ont contrevenu à la loi.
La loi polonaise et la décision du tribunal constitutionnel sur l'avortement n'ont rien à voir là dedans.
Florian Marek, chroniqueur Tysol.