Un prêtre assassiné en Pologne, la christianophobie de la gauche mise en cause
Le 11 novembre 2021, le Père Maksymilian, jeune prêtre de 35 ans, ordonné 9 ans plus tôt a été agressé dans un parc de Siedlce, où il avait l'habitude de s'adonner à la promenade.
Il a été trouvé le soir-même à 20h00, inconscient, avec des ecchymoses et des blessures graves à la tête. Il a été transporté à l'hôpital, où il est décédé à 3 h 00 du matin, malgré la lutte acharnée du corps médical pour lui sauver la vie.
Une enquête est en cours, pour déterminer l'heure exacte de son agression et arrêter ses bourreaux.
Le prêtre qui était rentré chez les Franciscains, avait lors de son ordination, troqué son nom profane Adam pour Maksymilian. Cela en hommage, au symbole du martyr et de l'abnégation de l'Église catholique polonaise face à la barbarie nazie, Saint Maksymilian Kolbe.
"La mort d'un prêtre si dévoué et si gentil, remplit nos cœurs d'une immense douleur" annoncent les Franciscains dans leur communiqué.
Ils appellent également à prier pour lui et sa famille.
Une agression et une mort, qui rappellent celles du prêtre aumônier de Solidarność, le bienheureux Jerzy Popiełuszko.
Cette tragique nouvelle, intervient dans un contexte, où le délire anticlérical de la gauche polonaise est à son paroxysme.
Entre les manifestations violentes Strajk Kobiet (Grèves des femmes) du mouvement féministe Piekło Kobiet (L'enfer des femmes), les prises à partie des militants pro vie par le mouvement LGBT, les profanations d'églises et de lieux sacrés, les insultes, les menaces contre des prêtres et des politiques de la majorité gouvernementale, les déclarations et le comportement de certaines personnalités politiques de gauche et des médias progressistes. Il fallait un jour s'attendre, à ce que certains passent à l'acte.
Je fais mien les propos de la députée du PiS, Anna Maria Siarkowska, lors de son discours du 16 novembre au Sejm (Assemblée nationale) :
"On ne peut pas prétendre que le meurtre du Père Maksymilian n'est pas à blâmer pour ceux qui mènent une campagne de haine contre les catholiques depuis des années : l'extrême gauche, les mouvements LGBT, les mouvements pour l'avortement et les nombreux députés siégeant aujourd'hui dans cette Assemblée. Vous avez le sang du Père Maksymilian sur les mains. Honte à vous !"
J'adresse cette remarque au Secrétaire d'État aux affaires européennes :
Monsieur Beaune, en Pologne, ce n'est pas la prétendue homophobie qui tue, mais bel et bien la christianophobie de vos amis !
Monsieur Beaune, ferez-vous de la lutte contre la christianophobie de la gauche et de l'extrême gauche polonaises une de vos causes à défendre au nom des "valeurs européennes" ?
En attendant, priez pour le Père Maksymilian.
Florian Marek, chroniqueur Tysol.