Olivier Véran : course à la folie et perspectives

Nous avons franchi une nouvelle étape dans le chemin qui nous mène à une société totalitaire.
 Olivier Véran : course à la folie et perspectives

Durant sa conférence de presse ce jeudi 25 novembre 2021, le ministre de la santé a annoncé de nouvelles mesures drastiques visant à restreindre nos libertés.


Principalement : abaissement à 5 mois du délai entre deux doses de vaccin, limitation à 24h de la validité des tests PCR et autorisation prochaine de la vaccination des enfants de 5 ans et plus. Ces mesures ne sont pas temporaires. Elle ne sont que transitoires avant de plus sévères encore.

 

 


Sans vouloir rentrer dans un débat technique médical (quoique…), on observe un phénomène dangereux de fuite en avant : Plus de 80% de la population française éligible est vaccinée, la Xème vague « ne faiblit pas » (tout est question de chiffres et de statistiques), donc on vaccine encore plus.


Le vaccin par ailleurs protégerait, mais pas intégralement. Freinerait la transmission, mais pas totalement. Que fera-t-on quand on sera tous vaccinés ? Le virus existera toujours, circulera toujours et fera toujours des victimes. Au lieu de 20 000 morts par an on en aura 10 000.  Au prix d’une mise sous contrôle totale de la population française (et de même dans tous les pays du monde). Ajoutons à cela l’obligation systématique du port du masque déshumanisant.


Plusieurs arguments nous sont opposés :

- Sauver une vie vaut toutes les pertes de liberté.

Non. Pas quand le modèle proposé est un totalitarisme à peine masqué. L’être humain est un être rationnel et responsable. Il sait qu’il doit prendre des risques s’il veut atteindre son objectif. Il pèse le pour et le contre de chaque risque et agit en conséquence. Jamais dans l’histoire de l’humanité nous n’avons observé telle folie liberticide pour un gain si modeste. Si la vie humaine individuelle avait été si importante de tous temps jamais nos ancêtres n’auraient lutté pour leurs droits et leurs libertés. Jamais ils ne se seraient soulevé contre les tyrannies. Jamais ils n’auraient sacrifié leurs vies pour protéger celles des générations futures.


Nous assistons à un bouleversement anthropologique associé à la modernité. Nous ne croyons plus en l’au-delà et de ce fait le royaume est désormais de ce monde ci. Le bonheur doit être atteint ici même car il n y’a rien après. Nous devons être en bonne santé, heureux et surtout vivants puisque notre vision ne dépasse plus les quelques années de notre espérance de vie. Tout doit être fait, et l’Etat doit y veiller, à ce que les conditions à mon bonheur soient réunies ici et maintenant. Rien ne doit menacer mon confort et ma santé. C’est ainsi entre autres que l’on mène une guerre sans pitié contre la voiture, au nom de la lutte contre l’insécurité routière ; ou que l’on veut vacciner de force 70 millions de Français contre un virus qui tue au final très peu. Au nom de l’individualisme égoïste on prend des mesures collectives liberticides et totalitaires.

- On se vaccine déjà contre beaucoup d’autres maladies.


Oui et non. Jusqu’à présent on se vaccinait obligatoirement uniquement contre le tétanos, la poliomyélite et la diphtérie, des maladies infiniment plus mortelles que les grippes à coronavirus (comme la « COVID-19 »). Le gouvernement Macron a rajouté en 2018 une batterie de nouveaux vaccins obligatoires, contre la rougeole et les pneumocoques entre autres. Déjà là on pouvait se poser des questions sur ces nouvelles obligations contre des maladies quasiment disparues ou peu mortelles. La quasi obligation vaccinale, pour toute la population, annoncée par Olivier Véran, frôle l’absurdité.


D’autant plus que la résurgence de certaines maladies est due à une immigration massive en provenance de pays dans lesquels les conditions sanitaires en général sont désastreuses.
Enfin, les vaccins utilisés sont déjà éprouvés par des décennies d’utilisation.

- Ce n’est qu’un vaccin, ceux qui le refusent sont des complotistes « antivax ».

Non. Comme écrit plus haut, les vaccins qui sont utilisés sur nos enfants sont des vaccins déjà vérifiés par le temps. Quand on veut sortir un nouveau vaccin il faut s’assurer de ses effets sur l’organisme, quelle que soit la technologie utilisée (ARN messager dorénavant). A-t-on fait des tests sur des femmes avant et pendant leur grossesse et analysé les effets sur les nouveaux nés ? A-t-on fait des études sur 10 ans pour voir quels sont les conséquences sur le corps humain sur le long terme? Bien évidemment que non. A-t-on réellement vérifié que le mélange des vaccins prôné par certains experts est absolument sûr ? Sans vouloir verser dans un complotisme malsain à la limite de la paranoïa anticapitaliste, nous ne connaissons pas les coulisses de la commercialisation de ces produits et les contrats signés entre les laboratoires et les Etats.


Nous sommes tous a priori convaincus par la nécessité de nous vacciner contre les grandes maladies qui ont décimé les populations par le passé. La nouvelle infection à coronavirus n’en est clairement pas une. De ce fait nous ne sommes pas des « antivax » mais plutôt des anti « vaccins COVID-19 non certifiés ».

 

 

- Il faut sauver l’économie et l’hôpital.

Non. Nous avons aveuglement suivi la Chine, une dictature communiste et totalitaire, dans son expérience du confinement. Rien ne l’aurait justifié en temps normal si la Chine ne l’avait pas fait. Il est désormais prouvé que le confinement a eu des effets délétères sur la santé physique et mentale des jeunes comme des vieux. Il n’était nullement nécessaire de bloquer toute l’économie pour cette maladie. Surtout s’il faut derrière payer des indemnités gigantesques aux acteurs économiques victimes de ces mesures drastiques. Ces fonds auraient dû être utilisés pour améliorer les services hospitaliers qui en avaient dramatiquement besoin, acheter du matériel, recruter du personnel et augmenter les salaires des soignants. Il aurait fallu ne rien fermer, tout laisser tourner et mettre l’accent sur la prévention et l’Hôpital.


Cette crise a tout simplement mis à jour l’état tragique de notre système de soins, victime de 30 ans de désaffection et d’ouverture au monde entier. Malheureusement, aucune leçon n’a été tirée de cette expérience et le gouvernement préfère s’en prendre directement aux citoyens.


Economiquement, à long terme les effets sur l’économie ne doivent pas forcément être négatifs. Prenons l’exemple (certes extrême) de la Peste Noire au XIVème siècle. La crise sanitaire et démographique eut comme conséquence la disparition du servage et une amélioration notable des conditions sociales, ainsi qu’un exode urbain qui entraina une diminution notable des prix de l’immobilier dans les villes.


Du point de vue sanitaire, la vie que l’on nous impose désormais n’est pas plus bénéfique qu’une vie normale en présence d’une maladie virale dont les effets se seraient naturellement atténués au fil des années.

- Tout cela n’est que temporaire pour lutter contre la Xème vague.

Non. Comme on a pu déjà le constater, ce virus restera toujours avec nous, par son effet grippal, comme la grippe « normale ». Il y aura toujours des « vagues », qui feront à chaque fois moins de victimes, sans besoin de vacciner obligatoirement qui que ce soit (sauf les personne exceptionnellement vulnérables, et encore en leur laissant le choix).  Sommes-nous condamnés à faire réactualiser notre « pass » sanitaire (désormais vaccinal) tous les 5 mois afin de pouvoir aller au restaurant ? Les comparaisons avec l’Occupation allemande semblaient scandaleuses il y a quelques mois mais qu’en est-il aujourd’hui ? Qu’en sera-t-il dans 2 ans ? Quelles seront les conséquences des accusations quotidiennes proférées par le gouvernement et ses « experts » à l’encontre des quelques millions de Français non vaccinés ?

 

 

Perspectives.

Sommes-nous conscients que nous devons présenter un laisser passer virtuel pour pouvoir effectuer des actions quotidiennes banales ? Réalisons-nous le basculement anthropologique que cela implique ? Comprenons-nous que sont en train de se matérialiser en temps réel les dystopies imaginées par les auteurs anti communistes du XXème siècle ? Que plus rien ne sera jamais comme avant, uniquement parce que nous avons cédé à la rhétorique alarmiste de nos dirigeants ? Que nous entrons de plain-pied dans un monde de surveillance numérique généralisée ? Que nous ne pourrons pas faire marche arrière ?


Après les raisons sécuritaires (état d’urgence inscrit dans le droit commun, caméras à reconnaissance faciale, abolition de l’anonymat…), les raisons économiques (réseaux sociaux, interdiction des paiements en espèces…), les raisons idéologiques (liberté d’expression bridée, offensives progressiste et écologiste…) voici désormais les raisons sanitaires qui justifient, dans l’approbation quasi générale, les privations de liberté les plus insolentes. La conjonction de tous ses éléments, avançant séparément, nous promet l’émergence d’une société totalitaire capitalisto-communiste à la chinoise qu’il nous sera extrêmement difficile de combattre du fait des outils techniques que les dirigeants (oligarchiques) auront à leur disposition.

 

 

Nathaniel GARSTECKA

 


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Sans vouloir rentrer dans un débat technique médical (quoique…), on observe un phénomène dangereux de fuite en avant : Plus de 80% de la population française éligible est vaccinée, la Xème vague « ne faiblit pas » (tout est question de chiffres et de statistiques), donc on vaccine encore plus.


Le vaccin par ailleurs protégerait, mais pas intégralement. Freinerait la transmission, mais pas totalement. Que fera-t-on quand on sera tous vaccinés ? Le virus existera toujours, circulera toujours et fera toujours des victimes. Au lieu de 20 000 morts par an on en aura 10 000.  Au prix d’une mise sous contrôle totale de la population française (et de même dans tous les pays du monde). Ajoutons à cela l’obligation systématique du port du masque déshumanisant.


Plusieurs arguments nous sont opposés :

- Sauver une vie vaut toutes les pertes de liberté.

Non. Pas quand le modèle proposé est un totalitarisme à peine masqué. L’être humain est un être rationnel et responsable. Il sait qu’il doit prendre des risques s’il veut atteindre son objectif. Il pèse le pour et le contre de chaque risque et agit en conséquence. Jamais dans l’histoire de l’humanité nous n’avons observé telle folie liberticide pour un gain si modeste. Si la vie humaine individuelle avait été si importante de tous temps jamais nos ancêtres n’auraient lutté pour leurs droits et leurs libertés. Jamais ils ne se seraient soulevé contre les tyrannies. Jamais ils n’auraient sacrifié leurs vies pour protéger celles des générations futures.


Nous assistons à un bouleversement anthropologique associé à la modernité. Nous ne croyons plus en l’au-delà et de ce fait le royaume est désormais de ce monde ci. Le bonheur doit être atteint ici même car il n y’a rien après. Nous devons être en bonne santé, heureux et surtout vivants puisque notre vision ne dépasse plus les quelques années de notre espérance de vie. Tout doit être fait, et l’Etat doit y veiller, à ce que les conditions à mon bonheur soient réunies ici et maintenant. Rien ne doit menacer mon confort et ma santé. C’est ainsi entre autres que l’on mène une guerre sans pitié contre la voiture, au nom de la lutte contre l’insécurité routière ; ou que l’on veut vacciner de force 70 millions de Français contre un virus qui tue au final très peu. Au nom de l’individualisme égoïste on prend des mesures collectives liberticides et totalitaires.

- On se vaccine déjà contre beaucoup d’autres maladies.


Oui et non. Jusqu’à présent on se vaccinait obligatoirement uniquement contre le tétanos, la poliomyélite et la diphtérie, des maladies infiniment plus mortelles que les grippes à coronavirus (comme la « COVID-19 »). Le gouvernement Macron a rajouté en 2018 une batterie de nouveaux vaccins obligatoires, contre la rougeole et les pneumocoques entre autres. Déjà là on pouvait se poser des questions sur ces nouvelles obligations contre des maladies quasiment disparues ou peu mortelles. La quasi obligation vaccinale, pour toute la population, annoncée par Olivier Véran, frôle l’absurdité.


D’autant plus que la résurgence de certaines maladies est due à une immigration massive en provenance de pays dans lesquels les conditions sanitaires en général sont désastreuses.
Enfin, les vaccins utilisés sont déjà éprouvés par des décennies d’utilisation.

- Ce n’est qu’un vaccin, ceux qui le refusent sont des complotistes « antivax ».

Non. Comme écrit plus haut, les vaccins qui sont utilisés sur nos enfants sont des vaccins déjà vérifiés par le temps. Quand on veut sortir un nouveau vaccin il faut s’assurer de ses effets sur l’organisme, quelle que soit la technologie utilisée (ARN messager dorénavant). A-t-on fait des tests sur des femmes avant et pendant leur grossesse et analysé les effets sur les nouveaux nés ? A-t-on fait des études sur 10 ans pour voir quels sont les conséquences sur le corps humain sur le long terme? Bien évidemment que non. A-t-on réellement vérifié que le mélange des vaccins prôné par certains experts est absolument sûr ? Sans vouloir verser dans un complotisme malsain à la limite de la paranoïa anticapitaliste, nous ne connaissons pas les coulisses de la commercialisation de ces produits et les contrats signés entre les laboratoires et les Etats.


Nous sommes tous a priori convaincus par la nécessité de nous vacciner contre les grandes maladies qui ont décimé les populations par le passé. La nouvelle infection à coronavirus n’en est clairement pas une. De ce fait nous ne sommes pas des « antivax » mais plutôt des anti « vaccins COVID-19 non certifiés ».

 

 

- Il faut sauver l’économie et l’hôpital.

Non. Nous avons aveuglement suivi la Chine, une dictature communiste et totalitaire, dans son expérience du confinement. Rien ne l’aurait justifié en temps normal si la Chine ne l’avait pas fait. Il est désormais prouvé que le confinement a eu des effets délétères sur la santé physique et mentale des jeunes comme des vieux. Il n’était nullement nécessaire de bloquer toute l’économie pour cette maladie. Surtout s’il faut derrière payer des indemnités gigantesques aux acteurs économiques victimes de ces mesures drastiques. Ces fonds auraient dû être utilisés pour améliorer les services hospitaliers qui en avaient dramatiquement besoin, acheter du matériel, recruter du personnel et augmenter les salaires des soignants. Il aurait fallu ne rien fermer, tout laisser tourner et mettre l’accent sur la prévention et l’Hôpital.


Cette crise a tout simplement mis à jour l’état tragique de notre système de soins, victime de 30 ans de désaffection et d’ouverture au monde entier. Malheureusement, aucune leçon n’a été tirée de cette expérience et le gouvernement préfère s’en prendre directement aux citoyens.


Economiquement, à long terme les effets sur l’économie ne doivent pas forcément être négatifs. Prenons l’exemple (certes extrême) de la Peste Noire au XIVème siècle. La crise sanitaire et démographique eut comme conséquence la disparition du servage et une amélioration notable des conditions sociales, ainsi qu’un exode urbain qui entraina une diminution notable des prix de l’immobilier dans les villes.


Du point de vue sanitaire, la vie que l’on nous impose désormais n’est pas plus bénéfique qu’une vie normale en présence d’une maladie virale dont les effets se seraient naturellement atténués au fil des années.

- Tout cela n’est que temporaire pour lutter contre la Xème vague.

Non. Comme on a pu déjà le constater, ce virus restera toujours avec nous, par son effet grippal, comme la grippe « normale ». Il y aura toujours des « vagues », qui feront à chaque fois moins de victimes, sans besoin de vacciner obligatoirement qui que ce soit (sauf les personne exceptionnellement vulnérables, et encore en leur laissant le choix).  Sommes-nous condamnés à faire réactualiser notre « pass » sanitaire (désormais vaccinal) tous les 5 mois afin de pouvoir aller au restaurant ? Les comparaisons avec l’Occupation allemande semblaient scandaleuses il y a quelques mois mais qu’en est-il aujourd’hui ? Qu’en sera-t-il dans 2 ans ? Quelles seront les conséquences des accusations quotidiennes proférées par le gouvernement et ses « experts » à l’encontre des quelques millions de Français non vaccinés ?

 

 

Perspectives.

Sommes-nous conscients que nous devons présenter un laisser passer virtuel pour pouvoir effectuer des actions quotidiennes banales ? Réalisons-nous le basculement anthropologique que cela implique ? Comprenons-nous que sont en train de se matérialiser en temps réel les dystopies imaginées par les auteurs anti communistes du XXème siècle ? Que plus rien ne sera jamais comme avant, uniquement parce que nous avons cédé à la rhétorique alarmiste de nos dirigeants ? Que nous entrons de plain-pied dans un monde de surveillance numérique généralisée ? Que nous ne pourrons pas faire marche arrière ?


Après les raisons sécuritaires (état d’urgence inscrit dans le droit commun, caméras à reconnaissance faciale, abolition de l’anonymat…), les raisons économiques (réseaux sociaux, interdiction des paiements en espèces…), les raisons idéologiques (liberté d’expression bridée, offensives progressiste et écologiste…) voici désormais les raisons sanitaires qui justifient, dans l’approbation quasi générale, les privations de liberté les plus insolentes. La conjonction de tous ses éléments, avançant séparément, nous promet l’émergence d’une société totalitaire capitalisto-communiste à la chinoise qu’il nous sera extrêmement difficile de combattre du fait des outils techniques que les dirigeants (oligarchiques) auront à leur disposition.

 

 

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