Déclaration des rédacteurs en chef de "Tygodnik Solidarność" et Tysol.pl au sujet des critiques concernant l'interview de Marine Le Pen et le site Tysol.fr

Nous sommes sous le choc depuis plusieurs jours. Les allégations auxquelles nous sommes confrontés de la part des syndicats français, de certains médias français et polonais concernant l'entretien que nous avons réalisé avec Marine Le Pen et l'existence du site web francophone Tysol.fr sont tellement absurdes et grotesques que, même en tenant compte de l'effondrement de la notion de journalisme, elles en disent plus sur nos détracteurs que sur nous.
 Déclaration des rédacteurs en chef de

Il y a quelques jours une campagne a été lancée pour discréditer "Tygodnik Solidarność", le portail Tysol.pl et même Solidarność lui-même, parce que des médias appartenant à un syndicat qui a changé l'histoire de l'humanité ont osé faire leur travail et remplir la mission pour laquelle ils ont été créés il y a plus de 40 ans. Ils ont été accusés de "soutenir l'extrême droite" et de "soutenir la violation de la liberté d'expression" (sic !), "refuser les droits des LGBT" ou "stigmatiser les immigrants". Nos critiques se sentent même "étonnés et dégoûtés". Plusieurs syndicats français ont protesté, il y a même eu des menaces d'exclusion de Solidarność de la Confédération Européenne des Syndicats, et le journal français "Le Monde" ainsi que de nombreux médias progressistes en Pologne s'en sont fait l'écho.

C'est une idiotie totale de lier Solidarność aux publications de "Tygodnik Solidarność", Tysol.pl ou Tysol.fr. Bien sûr, le syndicat est le propriétaire de Tysol Sp. z o.o., qui est, entre autres, l'éditeur de "Tygodnik Solidarność" ainsi que de Tysol.pl et Tysol.fr, mais les médias, comme le stipule la loi sur la presse, sont des entités indépendantes ! Personne de Gdansk (siège du syndicat) ne nous appelle pour nous dire si nous devons publier une interview de Marine Le Pen ou créer un portail francophone. En revanche, aucun de nos critiques n'a pris la peine de demander ni au rédacteur en chef de "Tygodnik Solidarność", Michał Ossowski, responsable du contenu de "Tygodnik Solidarność", notamment de l'interview de Marine Le Pen, ni au rédacteur en chef de Tysol.pl, Cezary Krysztopa, responsable du contenu de Tysol.pl et Tysol.fr. Les médias écrivent des bêtises sur les articles du portail d'information Tysol.pl, qui sont censés être des "communiqués syndicaux", alors qu'ils sont en fait le fruit du travail de l'équipe de rédaction, qui rend compte d'événements syndicaux spécifiques. Il est donc difficile de ne pas avoir l'impression que la question de nos publications est utilisée comme un prétexte pour s'attaquer à un syndicat puissant fondé sur les idéaux du patriotisme et de la doctrine sociale de l'Église catholique, qui, par sa nature même, dérange l'establishment "progressiste". Toutefois, il ne nous appartient pas de parler au nom du syndicat. Solidarność est parfaitement capable de se défendre seul.

Nous sommes très mal à l'aise avec les accusations des syndicats français car, pour des raisons que nous ignorons, elles ne sont pas dirigées contre nous mais contre Solidarność. Cependant, elles concernent nos décisions. Peut-être que c'est différent en France, mais en Pologne nous avons la liberté d'expression qui nous garantit, à nous les rédacteurs en chef de "Tygodnik Solidarność" et de Tysol.pl, la possibilité de prendre des décisions librement, et la loi sur la presse qui fait du poste de rédacteur en chef un poste indépendant. Les normes journalistiques, quant à elles, ne prévoient pas l'émission d'ordres de publication, même de la part du propriétaire. Si M. Philippe Martinez, responsable de la CGT, et M. Laurent Berger, responsable de la CFDT, veulent savoir quelque chose sur nos publications, ils sont invités à nous contacter et nous serons heureux de leur expliquer que "Tygodnik Solidarność", le premier périodique libre de l’autre côté du rideau de fer, ne s’est pas débarrassé des chaînes de la censure communiste pour accepter la censure de M. Martinez et M. Berger.

 

L'offensive que nos publications ont subie de la part de Jakub Iwaniuk dans "Le Monde" est digne d’intérêt. Un nom à consonance familière. Non sans raison. Il est un ancien employé de "Gazeta Wyborcza", ce qui, dans cette situation, peut ou non être significatif. Les publications de Jakub Iwaniuk dans la presse française donnent l'impression qu'il a été missionné pour diffamer son pays d'origine, ce qui a été souligné à plusieurs reprises par Patrick Edery, le rédacteur en chef du site web francophone Tysol.fr qui est l’objet des attaques. Patrick est un éditorialiste français expérimenté, ancien collaborateur de l'Agence France-Presse et qui a publié dans le du Figaro, l'hebdomadaire Valeurs Actuelles et bien d’autres. Peut-être y a-t-il un lien ?

Dans sa publication, M. Iwaniuk essaie de ne pas exprimer sa propre opinion, mais en même temps, par son choix d'interlocuteurs et de citations, il présente la question de manière unilatérale et déformée. Dans l'article il y a, par exemple, un paragraphe sur la photo de Marine Le Pen souriante sur la couverture de "Tygodnik Solidarność", qui est censée être une preuve de la sympathie de la rédaction pour la femme politique française. Alors quelle photo de politicien légalement actif en France, non mis en examen et ayant une chance d'être au second tour de l'élection présidentielle, satisferait MM. Martinez, Berger et Iwaniuk ? Le Pen avec des cornes ? Avec des dents cassées ? Avec la tête coupée ?

Il en va de même pour l'accusation retentissante de "soutenir l'extrême droite", ce qui serait soi-disant "en contradiction avec le combat que les syndicats français ont mené avec Solidarność il y a 40 ans". Nous ne savons pas exactement ce que cette "extrême droite" est censée être, peut-être quelque chose à la droite des syndicats de gauche ou d’un ancien employé de Gazeta Wyborcza, mais pour l'amour de Dieu, Messieurs! Peut-être avez-vous été induits en erreur. Il y a 40 ans, c’est l'extrême-gauche dictatoriale que Solidarność a combattue, pas l’extrême-droite. Telle était la nature du régime agressif de la junte communiste du général Wojciech Jaruzelski.

Et une question à M. Iwaniuk qui nous présente, qu'il le veuille ou non, comme des journalistes sous un jour défavorable : pourquoi n'avez-vous pas publié un seul mot de la déclaration du rédacteur en chef de "Tygodnik Solidarność ", Michał Ossowski, avec lequel vous avez eu un entretien? Pourquoi n'avez-vous même pas appelé le rédacteur en chef de Tysol.pl, dont Tysol.fr fait partie, Cezary Krysztopa? Après tout, on vous a donné son numéro de téléphone. Y a-t-il un problème avec votre thèse? Aviez-vous peur de la confrontation avec un autre point de vue? N'ayez pas peur, nous ne mordons pas. Contrairement aux accusations absurdes, nous publions dans nos colonnes des migrants assoiffés de liberté qui ont trouvé refuge en Pologne, ou des personnes qui déclarent ouvertement être homosexuelles, et nous n'avons aucun problème avec cela. Au contraire, tout en restant fidèles aux idéaux de Solidarność nés il y a plus de 40 ans à partir d’un grand soulèvement national, nous respectons les différents points de vue. Ce ne sont pas des points de vue qui vous conviennent? Eh bien, nous sommes prêts à faire ce sacrifice.

Et encore une chose : à quoi sert d'illustrer un article sur NOS publications par une photo d'une manifestation de Solidarność à Luxembourg? Parce qu'on a l'impression que c’est de la manipulation. "Tygodnik Solidarność" et Tysol.pl ont bien couvert la manifestation, mais ils n'y ont pas participé.

Nous ne voulons même pas faire référence aux articles reproduisant le récit des médias français ou des syndicats français dans les médias polonais. La répétition de stéréotypes primitifs et le manque d'intégrité journalistique de base, la confusion des articles sur Tysol.pl avec les "annonces du syndicat", qui après tout a son propre site web, le manque de contact avec les rédacteurs en chef qui connaissent le mieux les publications de "Tygodnik Solidarność", Tysol.pl et Tysol.fr ne font que confirmer le manque de volonté d'aborder la question honnêtement.

Enfin, nous tenons à être clairs. Si quelqu'un espérait nous faire peur, il s’est trompé. Nous ne sommes peut-être pas un grand groupe médiatique, nous avons nos défauts, mais nous servons la grande idée que nous portons avec Solidarność depuis 40 ans. L'idée de la liberté. Cette idée nous impose des obligations qui ne consistent pas à céder aux exigences de la censure. Franchement, ce n'est pas non plus dans notre nature. Par conséquent, si nos publications à ce jour ont provoqué un tel tollé, que les indignés attachent leur ceinture et prennent des calmants car nous en préparons de nouvelles.

Pour le dire familièrement, ça va décoiffer.

Traduction: Nathaniel GARSTECKA


 

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Nous sommes sous le choc depuis plusieurs jours. Les allégations auxquelles nous sommes confrontés de la part des syndicats français, de certains médias français et polonais concernant l'entretien que nous avons réalisé avec Marine Le Pen et l'existence du site web francophone Tysol.fr sont tellement absurdes et grotesques que, même en tenant compte de l'effondrement de la notion de journalisme, elles en disent plus sur nos détracteurs que sur nous.
 Déclaration des rédacteurs en chef de

Il y a quelques jours une campagne a été lancée pour discréditer "Tygodnik Solidarność", le portail Tysol.pl et même Solidarność lui-même, parce que des médias appartenant à un syndicat qui a changé l'histoire de l'humanité ont osé faire leur travail et remplir la mission pour laquelle ils ont été créés il y a plus de 40 ans. Ils ont été accusés de "soutenir l'extrême droite" et de "soutenir la violation de la liberté d'expression" (sic !), "refuser les droits des LGBT" ou "stigmatiser les immigrants". Nos critiques se sentent même "étonnés et dégoûtés". Plusieurs syndicats français ont protesté, il y a même eu des menaces d'exclusion de Solidarność de la Confédération Européenne des Syndicats, et le journal français "Le Monde" ainsi que de nombreux médias progressistes en Pologne s'en sont fait l'écho.

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Nous sommes très mal à l'aise avec les accusations des syndicats français car, pour des raisons que nous ignorons, elles ne sont pas dirigées contre nous mais contre Solidarność. Cependant, elles concernent nos décisions. Peut-être que c'est différent en France, mais en Pologne nous avons la liberté d'expression qui nous garantit, à nous les rédacteurs en chef de "Tygodnik Solidarność" et de Tysol.pl, la possibilité de prendre des décisions librement, et la loi sur la presse qui fait du poste de rédacteur en chef un poste indépendant. Les normes journalistiques, quant à elles, ne prévoient pas l'émission d'ordres de publication, même de la part du propriétaire. Si M. Philippe Martinez, responsable de la CGT, et M. Laurent Berger, responsable de la CFDT, veulent savoir quelque chose sur nos publications, ils sont invités à nous contacter et nous serons heureux de leur expliquer que "Tygodnik Solidarność", le premier périodique libre de l’autre côté du rideau de fer, ne s’est pas débarrassé des chaînes de la censure communiste pour accepter la censure de M. Martinez et M. Berger.

 

L'offensive que nos publications ont subie de la part de Jakub Iwaniuk dans "Le Monde" est digne d’intérêt. Un nom à consonance familière. Non sans raison. Il est un ancien employé de "Gazeta Wyborcza", ce qui, dans cette situation, peut ou non être significatif. Les publications de Jakub Iwaniuk dans la presse française donnent l'impression qu'il a été missionné pour diffamer son pays d'origine, ce qui a été souligné à plusieurs reprises par Patrick Edery, le rédacteur en chef du site web francophone Tysol.fr qui est l’objet des attaques. Patrick est un éditorialiste français expérimenté, ancien collaborateur de l'Agence France-Presse et qui a publié dans le du Figaro, l'hebdomadaire Valeurs Actuelles et bien d’autres. Peut-être y a-t-il un lien ?

Dans sa publication, M. Iwaniuk essaie de ne pas exprimer sa propre opinion, mais en même temps, par son choix d'interlocuteurs et de citations, il présente la question de manière unilatérale et déformée. Dans l'article il y a, par exemple, un paragraphe sur la photo de Marine Le Pen souriante sur la couverture de "Tygodnik Solidarność", qui est censée être une preuve de la sympathie de la rédaction pour la femme politique française. Alors quelle photo de politicien légalement actif en France, non mis en examen et ayant une chance d'être au second tour de l'élection présidentielle, satisferait MM. Martinez, Berger et Iwaniuk ? Le Pen avec des cornes ? Avec des dents cassées ? Avec la tête coupée ?

Il en va de même pour l'accusation retentissante de "soutenir l'extrême droite", ce qui serait soi-disant "en contradiction avec le combat que les syndicats français ont mené avec Solidarność il y a 40 ans". Nous ne savons pas exactement ce que cette "extrême droite" est censée être, peut-être quelque chose à la droite des syndicats de gauche ou d’un ancien employé de Gazeta Wyborcza, mais pour l'amour de Dieu, Messieurs! Peut-être avez-vous été induits en erreur. Il y a 40 ans, c’est l'extrême-gauche dictatoriale que Solidarność a combattue, pas l’extrême-droite. Telle était la nature du régime agressif de la junte communiste du général Wojciech Jaruzelski.

Et une question à M. Iwaniuk qui nous présente, qu'il le veuille ou non, comme des journalistes sous un jour défavorable : pourquoi n'avez-vous pas publié un seul mot de la déclaration du rédacteur en chef de "Tygodnik Solidarność ", Michał Ossowski, avec lequel vous avez eu un entretien? Pourquoi n'avez-vous même pas appelé le rédacteur en chef de Tysol.pl, dont Tysol.fr fait partie, Cezary Krysztopa? Après tout, on vous a donné son numéro de téléphone. Y a-t-il un problème avec votre thèse? Aviez-vous peur de la confrontation avec un autre point de vue? N'ayez pas peur, nous ne mordons pas. Contrairement aux accusations absurdes, nous publions dans nos colonnes des migrants assoiffés de liberté qui ont trouvé refuge en Pologne, ou des personnes qui déclarent ouvertement être homosexuelles, et nous n'avons aucun problème avec cela. Au contraire, tout en restant fidèles aux idéaux de Solidarność nés il y a plus de 40 ans à partir d’un grand soulèvement national, nous respectons les différents points de vue. Ce ne sont pas des points de vue qui vous conviennent? Eh bien, nous sommes prêts à faire ce sacrifice.

Et encore une chose : à quoi sert d'illustrer un article sur NOS publications par une photo d'une manifestation de Solidarność à Luxembourg? Parce qu'on a l'impression que c’est de la manipulation. "Tygodnik Solidarność" et Tysol.pl ont bien couvert la manifestation, mais ils n'y ont pas participé.

Nous ne voulons même pas faire référence aux articles reproduisant le récit des médias français ou des syndicats français dans les médias polonais. La répétition de stéréotypes primitifs et le manque d'intégrité journalistique de base, la confusion des articles sur Tysol.pl avec les "annonces du syndicat", qui après tout a son propre site web, le manque de contact avec les rédacteurs en chef qui connaissent le mieux les publications de "Tygodnik Solidarność", Tysol.pl et Tysol.fr ne font que confirmer le manque de volonté d'aborder la question honnêtement.

Enfin, nous tenons à être clairs. Si quelqu'un espérait nous faire peur, il s’est trompé. Nous ne sommes peut-être pas un grand groupe médiatique, nous avons nos défauts, mais nous servons la grande idée que nous portons avec Solidarność depuis 40 ans. L'idée de la liberté. Cette idée nous impose des obligations qui ne consistent pas à céder aux exigences de la censure. Franchement, ce n'est pas non plus dans notre nature. Par conséquent, si nos publications à ce jour ont provoqué un tel tollé, que les indignés attachent leur ceinture et prennent des calmants car nous en préparons de nouvelles.

Pour le dire familièrement, ça va décoiffer.

Traduction: Nathaniel GARSTECKA



 

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