Vers un Polexit ?
Le mot a été lâché par le vice-président de l'Assemblée nationale polonais Ryszard Terlecki élu du PiS (parti au pouvoir en Pologne).
Comme le rapporte le 8 septembre, le magazine Onet wiadomości : " Ryszard Terlecki n'exclut pas une Polexit. « Il faut chercher des solutions drastiques. »"
Le débat sur le Polexit peut se comprendre.
En effet, depuis que les Polonais ont élu les conservateurs du PiS et ses alliés en 2015 la machine à fake news, les calomnies et la diffamation contre la Pologne et son gouvernement a été mise en service.
Zone sans LGBT, antisémitisme, femmes menacées, médias sous contrôle, non-respect de l'état de droit, pays raciste etc...
Les campagnes anti gouvernement financées depuis Wall Street, Bruxelles et Berlin notamment les manifestations du KOD (comité de défense de la démocratie) et le mouvement Strajk Kobiet (grève des femmes).
Les déclarations dignes de l'antipolonisme primaire des nazis d'une eurodéputée allemande du SPD, madame Katalina Barley proche de Georges Soros qui appelait : "à affamer la Pologne et les Polonais".
Du mépris émanant de Paris, pour rappel Macron est le premier Président de la République française, à ne pas être allé rendre hommage au cimetière militaire polonais de Urville, aux 16 000 Polonais du débarquement de Normandie.
Aujourd'hui, l'histoire des fonds européens bloqués semble être la goutte d'eau.
Polexit ou pas ? Le débat est ouvert.
Le parti Solidarna Polska du ministre de la Justice Zbigniew Ziobro semble plus enclin à un référendum sur le Polexit.
Toutefois, Ryszard Terlecki modère son propos en affirmant que la place de la Pologne est dans l'UE, qu'un référendum n'est pas envisageable pour le moment et espère qu'une solution soit rapidement trouvée.
La Pologne, sera-t-elle le deuxième état membre de l'Union européenne à se défaire de l'ogre progressiste bruxellois?
L'avenir nous le dira.
Florian Marek, chroniqueur Tysol.