Replaçons le contexte.

Dans les années 1980 le monde avait les yeux rivés sur la Pologne. 

Que ce passe-t'il ? Les Polonais se lèvent contre la dictature et les lois martiales. Un mouvement se fait connaître du monde entier "Solidarność" ( Solidarité). Dans ce contexte insurrectionnel est né le premier journal libre du bloc communiste, Tygodnik Solidarność ( Tysol). La lutte pour la liberté du peuple et la liberté d'expression verra 130 manifestants tués par le régime de Wojciech Jaruzelski. De nombreuses condamnations à de la prison seront prononcées à l'encontre de Ewa Kubasiewicz-Houée, Lech Kaczyński (Président Polonais de 2005 à 2010, fondateur du PiS) ou bien Kornel Morawiecki (père de l'actuel premier ministre).

La victime la plus connue de cette répression reste le père Jerzy Popiełuszko. 

Cette liberté d'expression est chevillée au corps des Polonais car, c'est en payant le prix du sang qu'elle fût acquise. 

Lors de l'inauguration de l'exposition, Michał Ossowski rédacteur en chef de Tygodnik Solidarność et le célèbre caricaturiste Cezary Krysztopa ont rappelé que cette liberté d'expression est fragile et qu'il faut rester vigilant pour ne pas la perdre. 

L'exposition a été soutenue par le syndicat polonais Solidarność, le ministère polonais de la culture et le groupe PGE (fournisseur d'énergie).

Cette exposition qui, se déroulait dans la gare centrale de Varsovie montrait une réalisation de Mateusz Kosiński journaliste à Tygodnik Solidarność et du dessinateur Krzysztof Brynecki composée de 12 planches de bandes dessinées illustrant l'histoire de la lutte pour la liberté d'expression, un film d'animation et une bande dessinée publiée dans Tygodnik Solidarność. 

https://youtu.be/lpxEWqJnqhQ

A cette occasion, rappelons nous que la liberté d'expression est un bien acquis mais, qui reste extrêmement fragile. Rappelons nous que nous devons tous rester très vigilants. 

Florian Marek.