Quand France3 rime avec Pravda
Pourquoi ?
Car la voix off du reportage n'est autre que Charlotte d'Ornellas journaliste pour Valeurs Actuelles et chroniqueuse sur la Cnews.
Le directeur régional a déclaré :
"Quand j'ai appris, lundi, que la voix off de ce programme serait faite par une journaliste de Valeurs actuelles, les bras m'en sont tombés. Pour un programme diffusé sur une chaîne publique, c'est quand même très compliqué."
Oui, c'est vrai, qu'il est plus facile de cracher sur toute une partie des contribuables sans qui la rédaction pointerait au chômage que de diffuser un documentaire qui a pour voix off Charlotte d'Ornellas. Oui, en effet, pour monsieur Basier, cela doit correspondre à une gymnastique intellectuelle tellement ardue qu'il pourrait se luxer un neurone.
De quoi ont-ils peur ? Que telle une nymphe juste avec le son mélodieux de sa voix elle subvertisse les esprits des téléspectateurs. Si tel était le cas le camps du "Bien" que le service public incarne aurait des soucis à se faire. Car cela voudrait dire, qu'ils sont de piètres prêcheurs de bonnes pensées.
Je porte à la connaissance de monsieur Basier le fait que, Charlotte d'Ornellas est une enfant d'Orléans et qu'elle fût élue pour figurer Jeanne d'Arc lors des "Fêtes Johanniques" de la ville. Ce qui la rend plus légitime qu'une Daphnée Bürki ou une Anne-Elisabeth Lemoine pour en parler.
Non-content de se comporter comme un agent du Politburo, il ne diffusera pas le reportage, car monsieur Serge Grouard Maire de la ville interviendrait dans le film.
Je cite :
"J'ignorais qu'il y avait dans ces fêtes des prises de parole politiques. A deux jours de l'ouverture de la campagne des départementales et des régionales, ça me semblait maladroit."
Rappelons donc, que monsieur Grouard est membre des LR. Il me semble que si monsieur Grouard eût été socialiste, écolo, LFI ou marcheur cela n'aurait pas gêné la diffusion du reportage. Les élections ont bon dos.
Nous ne sommes pas des lapins de six semaines !
Après l'éviction d'animateurs populaires, l'ouverture de la chasse aux "mâles blancs" initiée par la patronne, madame Ernotte et le refus de certains de vos animateurs, de recevoir des personnalités dites de droite.
Maintenant, c'est la création de programmes documentaires que vous censurez, avec des motifs plus que fallacieux.
De mémoire, c'est ce même service public d'audiovisuel français qui, se permet crier à la censure, à l'atteinte à la liberté d'expression quand il s'agit de l'audiovisuel public polonais jugé trop à droite et trop conservateur. C'est vraiment
"le centre hospitalier universitaire qui tire à boulets rouges sur le dispensaire de campagne."
Quand France 3 rime avec Pravda, Vladivostok n'est pas loin.
Florian Marek.