Covid19: Questionnements légitimes sur une gestion de crise erratique
Pourquoi l’état n’a-t-il pas transformé et agrandi les conditions hospitalières de notre pays, même momentanément? En poursuivant la diminution du nombre de lits, il a planifié et justifié ses terribles décisions drastiques. Les chinois avaient pourtant bien construit en deux semaines un hôpital temporaire. On nous rétorque bien souvent que le personnel médical n’est pas extensible et que sa formation demande du temps. Soit, mais sommes nous en guerre ou non ? On nous serine que la situation est grave. On nous bassine que le gouvernement fait tout ce qui est possible ! On cherche à tout prix à contenir la hausse des cas afin de ne pas engorger les services hospitaliers. Les mots ont un sens sauf visiblement pour notre Président de la République, il est vrai. Il était certainement possible de racler les fonds de tiroir et adapter l’organisation des compétences compte tenu des impératif de cette politique sanitaire. Comme réquisitionner de jeunes retraités, envoyer au front les étudiants en fin de cycle, transférer les sachants de région peu impactées sur les unités hospitalières nouvellement installées, utiliser le secteur privé… d’autres solutions existent probablement. On est en guerre, on s’adapte, on réunit les forces vives, on entraîne, on se bat mais on n’enferme pas les gens, on ne distille pas la peur à tout bout de champ. Les quelques centaines de millions d’euros qu’auraient coûté ces opérations n’étaient que gouttes d’eau devant la vague énorme de milliards qui sont et seront nécessaires pour compenser les effets de la crise due aux confinements. Quant au résultat purement médical et sanitaire, il faudra bien faire les comptes entre les conséquences du confinement et celles du virus, cela va de soi. Indépendamment des chiffres officiels sujets à caution tant nos gouvernants sont frappés d’insincérité, il parait évident que le soit disant remède, si tant est qu’on puisse le classer dans cette catégorie, sera pire que le mal.
Quel est donc cet empressement à confiner, imposer un couvre-feu , fermer les établissements coûte que coûte et pourrait-on dire également quoiqu’il en coûte ? Une solution moyenâgeuse s’est emparée du monde occidental à l’opposé de ses valeurs et de ses combats antérieurs, signe d’un déclin inexorable mais pas seulement. Au risque de conduire à une déflagration économique du pays et des conséquences psychiatriques importantes pour la population, on peine à défendre ces moyens liberticides devant les vagues incessantes, les variants et mutations nombreux et surtout le taux de létalité et le grand âge de la plupart des victimes. En réalité comme annoncé par beaucoup de scientifiques, on fait face à un virus classique, saisonnier, mutant et peu dangereux mais qui peut s’acharner sur les personnes âgées. Bref comme tous les virus potentiellement dangereux pour nos vieux. Du classique, rien que du classique à la seule exception qu’il se manifeste lors de sa version forte dans des conditions pénibles et durables. Mais aucune étude n’a pour l’heure démontré les effets des fermetures de classe, des magasins, du secteur de la restauration, sport et culture, des confinements, des masques et autres imbécilités. Tandis que les transports, centres commerciaux, rave parties et réunions festives n’ont pas plus abouti à des résultats tangibles de contaminations avérées. D’autant que positif aux fameux tests ne signifie pas et de loin, malades, contagieux ( les fameux cas contacts) ou pensionnaires hospitaliers en devenir.
Pour quelles raisons ne laisse-t-on pas prescrire voire encourager l’ensemble des traitements dont les effets secondaires sont inoffensifs au contraire du Remdesevir, totalement inefficace et dangereux mais largement juteux pour le groupe pharmaceutique Gilead, grâce à l’Union européenne. Et par extension, pourquoi avoir balayé le premier rideau indispensable que constitue la médecine de ville, le médecin traitant ou de famille ? Et quand bien même ces posologies seraient inefficaces, quels sont les empêchements véritables puisque l’essentiel de la politique sanitaire ne vise qu’à lisser la pandémie dans le temps afin de ne pas obstruer les services de réanimation. Le niveau de férocité atteint par les autorités pour disqualifier ou passer sous silence les possibilités qu’offrent les différents traitements tels que l’hydroxychloroquine, l’azythromicine, l’invermectine, le zinc, la vitamine D et plus si affinités, relayées par l’armada de toubibs inféodés à big pharma, est hallucinant et incompréhensible. J’ai peur que le niveau de corruption autrement dit le cynisme de ces pourfendeurs soit plus profond qu’on ne le pense.
A l’image de pans entiers de la société, il apparaît vraisemblable que les grands lobbies soient encore plus puissants que la raison ne pourrait l’envisager. D’où les questionnements légitimes sur des mesures draconiennes, tyranniques et absurdes qui se succèdent, alimentés par les alertes incessantes concernant la propagation, la dangerosité, l’étendue et le côté démoniaque de ce sacré virus avec ses mutations. Tout aura été fait pour abêtir, apeurer et sidérer des pays entier au profit de quoi et de qui ? Je ne crois pas que les seules peurs résidant dans d’éventuelles poursuites judiciaires ne peuvent avoir conduit nos décideurs à produire un climat aussi anxiogène et déprimant d’incohérences. Certes les plaintes s’accumulent mais elles sont le fruit surtout et en premier lieu de l’impréparation, des mensonges, manipulations et des points exposés plus haut plus que l’excès de précautions derrière lequel nos politiques semblent se réfugier.
Je crois qu’on a presque toutes les réponses et ce n’est pas joli, joli ! On n’ose y croire mais il faudra bien se rendre à l’évidence. Un système ultra capitaliste et progressiste mélangeant en interdépendance des intérêts financiers hors normes et une philosophie propre sur des sujets de société, a gangrené les pouvoirs pour le malheur des peuples, au profit d’une échelle des valeurs inversée et d’une logique toute personnelle, chargées d’alimenter le système.
Laurent CASSIAU, commandant de Police à la retraite.