Marianne, giflée ? Non, Macron!

Le pays entier est en émoi depuis qu'Emmanuel Macron a été giflé mardi 8 juin, par un jeune homme de 28 ans à la sortie d'un lycée de Tain-L'Hermitage. Pourtant, ce qui frappe le plus dans cette affaire, ce n'est pas la gifle en tant que telle, mais plutôt l'ensemble des commentaires qui ont accompagné cet épisode inédit dans l'histoire récente de la France.
 Marianne, giflée ? Non, Macron!

Non, contrairement à ce que prétend Madame Schiappa, tous les Français n'ont pas reçu une gifle en même temps que le président de la République. Non, contrairement à ce qu'explique le Premier ministre, ce n'est pas la démocratie qui a été attaquée. Non, contrairement à ce qu'affirment les chefs de partis politiques, ce n'est pas la République qui est menacée. Quant à comparer cette situation à l'attentat du Petit-Clamart ou à l'attaque contre Jacques Chirac comme l'ont fait certains médias, ce n'est vraiment pas sérieux. Ce n'était pas une manifestation d'ultra violence comme a pu l'insinuer le président de la République. Cet épisode, si contestable soit-il, n'est que la marque d'une forme de ras-le-bol permanent et d’état de violence banalisé, installé maintenant en France, en réaction à l’arrogance et au mépris de la Macronie, et dont le président de la République dans sa fonction fait symboliquement les frais.

 

Au fond, ce qui interpelle le plus dans cette histoire, c'est d'abord la grandiloquence des réactions qui ne sont pas adaptées à la situation. Ce qui est attaqué ici, c'est bien le candidat en pré-campagne pour sa réélection et non pas la France, ni la République ou la démocratie. Marianne, giflée ? Non, Macron ! Les mots ont leur importance. Dans l'esprit de beaucoup d'entre nous, Emmanuel Macron ne représente pas la France : il l'aime si peu, renie sa culture et ses racines, insulte son peuple historique. Il ne représente pas davantage la démocratie qu'il bafoue régulièrement au travers de ses institutions à l’instar des libertés fondamentales, individuelles ou publiques qu’il foule aux pieds. Rappelons d'ailleurs qu'il a été élu avec un taux d'abstention record et que sa politique n'a jamais cessé de soulever des contestations d'ampleur. Enfin, il ne représente pas la République qui désigne normalement une forme de gouvernement où le chef d’État n'est pas le seul à détenir le pouvoir. Or, depuis le début de cette crise, ce dernier a eu la fâcheuse tendance à gouverner par décret sans passer par le prisme des députés pourtant élus par le peuple. On a même peine à le considérer comme digne de sa fonction de chef d’État depuis la funeste fête de la musique élyséenne, ses poses photo à Saint Martin avec des délinquants, ou ses saillies contre les « Gaulois réfractaires aux changements ». C'est donc bien la personne d'Emmanuel Macron qui est attaquée ici de manière directe, dans la droite ligne de la haine qu'il a accumulée contre lui depuis le début de son quinquennat et son entrée en fonction.

Par ailleurs, le fait de concentrer les commentaires sur la gifle ne permet pas de réfléchir à ce qui a pu motiver une telle action. Il n'y a, en définitive, rien dans la réaction du chef de l’État, de ses ministres, ou des parlementaires qui nous invite à réfléchir sur la manière dont sa gestion de la crise sanitaire, sa politique économique, son absence de réaction à l'islam conquérant génèrent un climat de violence sur l'ensemble du territoire. Tant que nous serons aveuglés par le commentaire médiatique du phénomène, nous ne serons pas suffisamment lucides pour traiter des causes.

Enfin, au-delà de cette gifle personnelle qui est finalement très anecdotique, il faut noter que le seul hormis ma réaction à avoir évoqué la France dans ses commentaires était Yannick Jadot, le leader des Verts qui pourrissent notre pays de leur idéologie, ce qui est assez triste. Non pas parce que lui l'a fait, mais parce qu'il est le seul, hormis ma réaction, à l'avoir fait. Cette obsession à vouloir parler à tout prix de la République et de la démocratie, nous fait oublier que notre patrie charnelle vit au-delà de ces régimes politiques. La France est pérenne et stable à travers les différentes formes de gouvernements qui, elles, varient. C'est pourtant notre patrie qui nous rassemble au fond. Ignorer ces éléments, c'est définitivement renoncer à comprendre ce qui s'est passé cette semaine et dans une large mesure, ne pas nous donner les moyens de préparer la suite.

 

Jean-Frédéric POISSON, Président de VIA | la voie du peuple, Candidat à la Présidentielle 2022


 

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Marianne, giflée ? Non, Macron!

Le pays entier est en émoi depuis qu'Emmanuel Macron a été giflé mardi 8 juin, par un jeune homme de 28 ans à la sortie d'un lycée de Tain-L'Hermitage. Pourtant, ce qui frappe le plus dans cette affaire, ce n'est pas la gifle en tant que telle, mais plutôt l'ensemble des commentaires qui ont accompagné cet épisode inédit dans l'histoire récente de la France.
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Non, contrairement à ce que prétend Madame Schiappa, tous les Français n'ont pas reçu une gifle en même temps que le président de la République. Non, contrairement à ce qu'explique le Premier ministre, ce n'est pas la démocratie qui a été attaquée. Non, contrairement à ce qu'affirment les chefs de partis politiques, ce n'est pas la République qui est menacée. Quant à comparer cette situation à l'attentat du Petit-Clamart ou à l'attaque contre Jacques Chirac comme l'ont fait certains médias, ce n'est vraiment pas sérieux. Ce n'était pas une manifestation d'ultra violence comme a pu l'insinuer le président de la République. Cet épisode, si contestable soit-il, n'est que la marque d'une forme de ras-le-bol permanent et d’état de violence banalisé, installé maintenant en France, en réaction à l’arrogance et au mépris de la Macronie, et dont le président de la République dans sa fonction fait symboliquement les frais.

 

Au fond, ce qui interpelle le plus dans cette histoire, c'est d'abord la grandiloquence des réactions qui ne sont pas adaptées à la situation. Ce qui est attaqué ici, c'est bien le candidat en pré-campagne pour sa réélection et non pas la France, ni la République ou la démocratie. Marianne, giflée ? Non, Macron ! Les mots ont leur importance. Dans l'esprit de beaucoup d'entre nous, Emmanuel Macron ne représente pas la France : il l'aime si peu, renie sa culture et ses racines, insulte son peuple historique. Il ne représente pas davantage la démocratie qu'il bafoue régulièrement au travers de ses institutions à l’instar des libertés fondamentales, individuelles ou publiques qu’il foule aux pieds. Rappelons d'ailleurs qu'il a été élu avec un taux d'abstention record et que sa politique n'a jamais cessé de soulever des contestations d'ampleur. Enfin, il ne représente pas la République qui désigne normalement une forme de gouvernement où le chef d’État n'est pas le seul à détenir le pouvoir. Or, depuis le début de cette crise, ce dernier a eu la fâcheuse tendance à gouverner par décret sans passer par le prisme des députés pourtant élus par le peuple. On a même peine à le considérer comme digne de sa fonction de chef d’État depuis la funeste fête de la musique élyséenne, ses poses photo à Saint Martin avec des délinquants, ou ses saillies contre les « Gaulois réfractaires aux changements ». C'est donc bien la personne d'Emmanuel Macron qui est attaquée ici de manière directe, dans la droite ligne de la haine qu'il a accumulée contre lui depuis le début de son quinquennat et son entrée en fonction.

Par ailleurs, le fait de concentrer les commentaires sur la gifle ne permet pas de réfléchir à ce qui a pu motiver une telle action. Il n'y a, en définitive, rien dans la réaction du chef de l’État, de ses ministres, ou des parlementaires qui nous invite à réfléchir sur la manière dont sa gestion de la crise sanitaire, sa politique économique, son absence de réaction à l'islam conquérant génèrent un climat de violence sur l'ensemble du territoire. Tant que nous serons aveuglés par le commentaire médiatique du phénomène, nous ne serons pas suffisamment lucides pour traiter des causes.

Enfin, au-delà de cette gifle personnelle qui est finalement très anecdotique, il faut noter que le seul hormis ma réaction à avoir évoqué la France dans ses commentaires était Yannick Jadot, le leader des Verts qui pourrissent notre pays de leur idéologie, ce qui est assez triste. Non pas parce que lui l'a fait, mais parce qu'il est le seul, hormis ma réaction, à l'avoir fait. Cette obsession à vouloir parler à tout prix de la République et de la démocratie, nous fait oublier que notre patrie charnelle vit au-delà de ces régimes politiques. La France est pérenne et stable à travers les différentes formes de gouvernements qui, elles, varient. C'est pourtant notre patrie qui nous rassemble au fond. Ignorer ces éléments, c'est définitivement renoncer à comprendre ce qui s'est passé cette semaine et dans une large mesure, ne pas nous donner les moyens de préparer la suite.

 

Jean-Frédéric POISSON, Président de VIA | la voie du peuple, Candidat à la Présidentielle 2022



 

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