L’Union européenne doit changer sa politique migratoire

La vague de migrants venus violer les frontières de la Pologne pour entrer de force en Europe nous rappelle, s’il en était encore besoin, qu’une véritable politique d’arrêt des flux doit être rapidement envisagée et appliquée à l’échelle de l’Union européenne.
 L’Union européenne doit changer sa politique migratoire

Pourtant, ni les violences dont témoignent les dernières images polonaises, ni les manœuvres de nations voisines comme la Turquie ou la Biélorussie, ni même les multiples attaques de terroristes issus de l’immigration sur notre territoire, n’ont fait prendre la mesure de cette menace à nos politiques. Le dernier « rapport sur la migration et l’asile » publié le 22 octobre dernier par la Commission européenne en est la triste illustration. On y découvre que les politiques bruxellois n’ont pas une véritable volonté d’empêcher les vagues migratoires. Seulement une volonté de gérer les flux sans les interrompre. Ainsi assurent-ils vouloir « instaurer un climat de confiance grâce à des procédures plus efficaces et un nouvel équilibre entre responsabilité et solidarité[1] ».

 

L’immigration légale ou illégale devrait être découragée en ces temps de remises en question des peuples européens. Mais au contraire, elle sera appuyée à l’horizon 2024, grâce à diverses dispositions administratives parmi lesquelles on peut trouver l’élargissement du regroupement familial et une amélioration du droit de libre circulation des immigrés. En réalité, seuls les flux illégaux semblent poser de véritables problèmes à la Commission puisqu’elle déclare vouloir « soutenir la migration légale avec des partenaires clés en intensifiant la coopération existante » et « mettre en place des canaux bien organisés de migration légale[2] ». Il s’agira notamment de décriminaliser les ONG de sauvetages en mer dont beaucoup sont complices de passeurs de migrants à l’instar des activistes de Save the Children, de Médecins sans frontières et de Jungend Rettet[3]. Leurs efforts pour aider à la traversée et instrumentaliser politiquement la misère humaine confortent les individus prêts à tenter ce voyage. Le texte indique à propos de la recherche et du sauvetage en mer, qu’ils « constituent une obligation légale et un devoir moral ». La formule est abusive dans la mesure où ces mêmes sauvetages sont très souvent effectués à quelques encablures de la côte sud de la méditerranée et que les migrants ne sont pas ramenés, comme le droit de la mer l’impose normalement, dans le port sécurisé le plus proche. Enfin, les commissaires prévoient d’intensifier les naturalisations en réduisant les délais d’examens de dossiers, en multipliant les dérogations pour les mineurs et les familles avec enfants de moins de douze ans, ou en mettant en place une régulation automatique du migrant après expiration des délais d’expulsion.

Pour terminer, l’Union européenne souhaite mettre en place une répartition obligatoire des migrants dans les pays de l’Union en fonction de leur population et de leur PIB afin de « rendre les Etats membres plus solidaires les uns des autres pour éviter la concentration des populations immigrées dans certains d’entre eux. » Comment expliquer aux députés européens que la concentration sera inéluctable à long terme si les flux migratoires ne s’arrêtent pas ? Il est même probable qu’ils s’intensifieront par suite de l’explosion démographique du continent africain, sachant que l’on sera sommé de les accueillir les yeux fermés au nom de la pauvreté, de la guerre ou du réchauffement climatique. Il faut, au contraire, tarir le flux à la base en affichant notre détermination face aux irruptions migratoires répétées. Il faut également cesser de jeter l’opprobre sur les pays comme ceux du groupe de Višegrad qui défendent courageusement leurs bordures orientales. Mais la Commission préfère menacer : « si la pression migratoire devenait trop importante dans un Etat membre, les autres devraient lui porter assistance, sous peine de sanctions qui restent à détailler[4]. » Non seulement l’Union européenne n’a pas une véritable volonté de mettre un frein aux vagues migratoires, mais en plus elle souhaite s’ingérer dans la politique des Etats pour décider s’ils doivent ou non accepter des migrants. Cette situation n’est pas tenable. Il est absolument nécessaire que nos commissaires écoutent à nouveau la voix des populations européennes déjà durement éprouvées par les multiples crises économiques, politiques et sanitaires, et qui ne souhaitent pas alimenter davantage la crise migratoire actuelle.

 

Jean-Frédéric Poisson

Président de VIA | la voie du peuple


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Pour terminer, l’Union européenne souhaite mettre en place une répartition obligatoire des migrants dans les pays de l’Union en fonction de leur population et de leur PIB afin de « rendre les Etats membres plus solidaires les uns des autres pour éviter la concentration des populations immigrées dans certains d’entre eux. » Comment expliquer aux députés européens que la concentration sera inéluctable à long terme si les flux migratoires ne s’arrêtent pas ? Il est même probable qu’ils s’intensifieront par suite de l’explosion démographique du continent africain, sachant que l’on sera sommé de les accueillir les yeux fermés au nom de la pauvreté, de la guerre ou du réchauffement climatique. Il faut, au contraire, tarir le flux à la base en affichant notre détermination face aux irruptions migratoires répétées. Il faut également cesser de jeter l’opprobre sur les pays comme ceux du groupe de Višegrad qui défendent courageusement leurs bordures orientales. Mais la Commission préfère menacer : « si la pression migratoire devenait trop importante dans un Etat membre, les autres devraient lui porter assistance, sous peine de sanctions qui restent à détailler[4]. » Non seulement l’Union européenne n’a pas une véritable volonté de mettre un frein aux vagues migratoires, mais en plus elle souhaite s’ingérer dans la politique des Etats pour décider s’ils doivent ou non accepter des migrants. Cette situation n’est pas tenable. Il est absolument nécessaire que nos commissaires écoutent à nouveau la voix des populations européennes déjà durement éprouvées par les multiples crises économiques, politiques et sanitaires, et qui ne souhaitent pas alimenter davantage la crise migratoire actuelle.

 

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