« L’Autre Côté » de Daniel Ecija

Cette nouvelle série espagnole ( titre original : La Valla ) sur Netflix anticipe la société de 2040, ployant sous le joug d’une dictature sanguinaire et décadente après une pandémie virale mondiale. Un synopsis et une mise en scène glaçantes, à voir absolument.

https://www.youtube.com/watch?v=37Lm3c_cyNs

 

La nouvelle série qui cartonne en ce moment sur Netflix est l’œuvre du réalisateur espagnol Daniel Ecija. Elle raconte à peu de choses près ce que nous vivons depuis presque 3 ans maintenant en France : une société en proie au joug d’un régime dictatorial édifié en pleine pandémie virale, sur fond de crise majeure des ressources naturelles. Cette crise sanitaire a entraîné la migration des populations vers la ville, où un mur sépare la population en deux catégories distinctes : les puissants, concentrant l’essentiel des ressources, et les autres, vivant dans la pénurie, avec des tickets de rationnement.


Tout y est ou presque : un virus respiratoire très grave circule et les proches de ceux qui meurent sont relégués aux marges de la société, ils ne peuvent plus espérer obtenir quoi que ce soit, ni travail ni liberté de circuler. Le gouvernement policier, autoritaire et corrompu, s’est dotée d’une armée puissante, sorte de milice ressemblant à la SS d’Hitler, chargée d’assurer la sécurité des citoyens. En réalité elle organise la traque et l’élimination des opposants et des exclus.
Les officiers de cette milice portent un uniforme avec l’insigne d’un groupe néonazi afrikaner, dont le logotype ressemble furieusement à la Svastika du régime hitlérien.


Les habitants sont soumis à une étroite surveillance, ils passent des poste-frontière gardés par la Police armée, à des centres de contrôles sanitaires renforcés qui leur permet d’accéder ou non à la recherche d’un emploi, car la pandémie sévit toujours et aucun vaccin n’a encore été trouvé. Seuls ceux dont le statut sérologique est jugé satisfaisant, peuvent obtenir le précieux sésame.


Un couvre-feu sévère est imposé chaque soir dans les rues, pour la sécurité des citoyens, et l’électricité coupée au même moment, pour le bien de la planète.
Les immeubles sont remplis de citoyens délateurs, nommés les «  informateurs », dont le rôle est d’espionner et de dénoncer les citoyens suspects, sans emploi ou malades. Ceux-ci rendent des visite toujours impromptues et bienveillantes à leurs voisins, pour prendre des nouvelles.


Les médias diffusent une rhétorique continue sur d’immenses écrans géants et hauts parleurs :  « pour votre sécurité, ayez toujours vos papiers d’identification sur vous », « le futur nous appartient », « ensemble nous vaincrons », etc  slogans rappelant furieusement la propagande macronnienne s’étalant sur les murs décrépis d’une société pauvre, gagnée par la famine, contrôlée jour et nuit par les forces de Police, et vivant dans la peur.


L’Etat a mis en places des « colonies » pour les enfants dont les parents n’ont pas de travail : ces enfants, à qui on explique qu’ils ont été choisis parce qu’ils sont surdoués, servent en réalité de cobayes pour des expérimentations destinées à trouver le futur vaccin contre la pandémie. Tout y est propre et parfaitement orchestré, les nounous en tenue blanche impeccable veillent à ce que les enfants soient rassurés et leur prodiguent mille paroles de réconfort, tout en les conduisant par la main dans des salles de prélèvements et d’injections, dont ils ressortent en état de catalepsie.


Pendant ce temps, les nantis, ministres et officiers, vivent de l’autre côté du mur, où toutes les richesses abondent. Ils festoient et se rendent régulièrement dans des bordels situés de l’autre côté du mur, pour chasser de jeunes proies fragiles, obligées de se prostituer pour survivre.


Cependant, le récit commence par le meurtre d’un des hauts gradés de la milice armée, qu’une des héroines de l’histoire assassine alors qu’il a violé sauvagement une jeune adolescente.


On ne racontera pas la suite, mais il faut absolument voir cette série pour comprendre le modèle qui se dessine sous nos yeux aujourd’hui, entre abus de pouvoir, tyrannie sanitaire, privation de liberté et asservissement par la manipulation du langage.
Un nouvel Orwell terrifiant et salutaire.

 

Sabine FAIVRE

 


 

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https://www.youtube.com/watch?v=37Lm3c_cyNs

 

La nouvelle série qui cartonne en ce moment sur Netflix est l’œuvre du réalisateur espagnol Daniel Ecija. Elle raconte à peu de choses près ce que nous vivons depuis presque 3 ans maintenant en France : une société en proie au joug d’un régime dictatorial édifié en pleine pandémie virale, sur fond de crise majeure des ressources naturelles. Cette crise sanitaire a entraîné la migration des populations vers la ville, où un mur sépare la population en deux catégories distinctes : les puissants, concentrant l’essentiel des ressources, et les autres, vivant dans la pénurie, avec des tickets de rationnement.


Tout y est ou presque : un virus respiratoire très grave circule et les proches de ceux qui meurent sont relégués aux marges de la société, ils ne peuvent plus espérer obtenir quoi que ce soit, ni travail ni liberté de circuler. Le gouvernement policier, autoritaire et corrompu, s’est dotée d’une armée puissante, sorte de milice ressemblant à la SS d’Hitler, chargée d’assurer la sécurité des citoyens. En réalité elle organise la traque et l’élimination des opposants et des exclus.
Les officiers de cette milice portent un uniforme avec l’insigne d’un groupe néonazi afrikaner, dont le logotype ressemble furieusement à la Svastika du régime hitlérien.


Les habitants sont soumis à une étroite surveillance, ils passent des poste-frontière gardés par la Police armée, à des centres de contrôles sanitaires renforcés qui leur permet d’accéder ou non à la recherche d’un emploi, car la pandémie sévit toujours et aucun vaccin n’a encore été trouvé. Seuls ceux dont le statut sérologique est jugé satisfaisant, peuvent obtenir le précieux sésame.


Un couvre-feu sévère est imposé chaque soir dans les rues, pour la sécurité des citoyens, et l’électricité coupée au même moment, pour le bien de la planète.
Les immeubles sont remplis de citoyens délateurs, nommés les «  informateurs », dont le rôle est d’espionner et de dénoncer les citoyens suspects, sans emploi ou malades. Ceux-ci rendent des visite toujours impromptues et bienveillantes à leurs voisins, pour prendre des nouvelles.


Les médias diffusent une rhétorique continue sur d’immenses écrans géants et hauts parleurs :  « pour votre sécurité, ayez toujours vos papiers d’identification sur vous », « le futur nous appartient », « ensemble nous vaincrons », etc  slogans rappelant furieusement la propagande macronnienne s’étalant sur les murs décrépis d’une société pauvre, gagnée par la famine, contrôlée jour et nuit par les forces de Police, et vivant dans la peur.


L’Etat a mis en places des « colonies » pour les enfants dont les parents n’ont pas de travail : ces enfants, à qui on explique qu’ils ont été choisis parce qu’ils sont surdoués, servent en réalité de cobayes pour des expérimentations destinées à trouver le futur vaccin contre la pandémie. Tout y est propre et parfaitement orchestré, les nounous en tenue blanche impeccable veillent à ce que les enfants soient rassurés et leur prodiguent mille paroles de réconfort, tout en les conduisant par la main dans des salles de prélèvements et d’injections, dont ils ressortent en état de catalepsie.


Pendant ce temps, les nantis, ministres et officiers, vivent de l’autre côté du mur, où toutes les richesses abondent. Ils festoient et se rendent régulièrement dans des bordels situés de l’autre côté du mur, pour chasser de jeunes proies fragiles, obligées de se prostituer pour survivre.


Cependant, le récit commence par le meurtre d’un des hauts gradés de la milice armée, qu’une des héroines de l’histoire assassine alors qu’il a violé sauvagement une jeune adolescente.


On ne racontera pas la suite, mais il faut absolument voir cette série pour comprendre le modèle qui se dessine sous nos yeux aujourd’hui, entre abus de pouvoir, tyrannie sanitaire, privation de liberté et asservissement par la manipulation du langage.
Un nouvel Orwell terrifiant et salutaire.

 

Sabine FAIVRE

 



 

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