Le parlement européen fomenterait-il un coup d'état en Pologne?
Pour quels motifs le parlement européen enverrait-il une mission en Pologne ?
Tout simplement pour enquêter sur la situation de l'État de droit après les arrêts du Tribunal constitutionnel qui sapent la primauté du droit de l'UE. Comme le souligne la journaliste polonaise de la radio RMF FM.
Il est également reproché au gouvernement polonais d'avoir utilisé le logiciel d'espionnage israélien Pegasus. Cela dans le cadre d'enquêtes pour corruption impliquant des personnalités comme les sénateur Krzysztof Brzeja, l'avocat et homme politique Roman Giertych ainsi que la magistrate Ewa Wrzosek. Des accusations sans fondements et démenties par le ministre Michał Woś.
Accusations rapportées par le journal Gazeta Wyborcza, connu pour sa haine viscérale à l'égard du gouvernement polonais et qui a pour actionnaire George Soros.
Cette mission sera officielle et formelle, elle a le soutien des groupes de gauche, de Renaissance (groupe La République en marche) mais aussi des groupes de droite comme le PPE et l'ALDE où siègent les républicains et l'UDI.
PPE dont la Platforma Obywatelska ( Plateforme civique) le principal parti d'opposition en Pologne est membre.
Parti d'opposition, présidé par Donald Tusk ancien président du PPE.
Une mission dont le chef est Esteban González Pons, eurodéputé espagnol, et vice président du PPE et dont la commission d'enquête sera dirigée par Juan Fernando López Aguilar eurodéputé espagnol, socialiste et ancien ministre de la Justice du gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero.
Monsieur López Aguilar, qui est une synthèse de Christiane Taubira et Jérôme Cahuzac.
C'est ce ministre, qui fera voter le mariage homosexuel en Espagne et qui "les yeux dans les yeux" mettra en place la réforme sur la protection des victimes de violences conjugales. Réforme, dont la ministre Schiappa nous chante les louanges.
C'est également, "les yeux dans les yeux" que la presse espagnole révélera qu'une plainte pour mauvais traitements et violences conjugales contre ce triste sire a été déposée par son ex épouse.
Et "les yeux dans les yeux" il vous dira que la situation en Pologne est dramatique, qu'il faut appliquer des mesures contre le gouvernement polonais.
L'article 7 du traité de l'Union européenne, qui permet de sanctionner un Etat membre qui ne respecterait pas les valeurs européennes (valeurs du progressisme) en le privant de son droit de vote, par exemple.
Encore une campagne digne des chasses aux sorcières de l'Inquisition en préparation.
Ce qui permet de s'interroger sur la volonté européenne d'un "coup d'Etat" en Pologne, ce sont les propos de monsieur González Pons: "Nous devons essayer d'aider la société polonaise à changer le pouvoir en place."
Ces propos ont été rapportés le 24 janvier 2022, par notre rédacteur en chef Patrick Edery, mais également par l'eurodéputé polonais Jacek Saryusz-Wolski.
L'Union européenne qui prétend défendre la démocratie aura-t-elle l'outrecuidance de renverser un gouvernement démocratiquement élu et réélu ?
Une révolution orange orchestrée par Bruxelles est-elle en préparation en Pologne ?
Nous assistons aujourd'hui, à une tentative non dissimulée de putsch bruxellois, contre la démocratie.
Florian MAREK, chroniqueur Tysol.